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Un peu d'histoire Un peu partout dans notre monde, spécialement dans notre confession religieuse, le clocher fait parti de l'histoire. Les compositeurs, les peintres, les cinéastes ont très souvent fait appel à ce médium pour séduire ou communiquer avec leur auditoire. Dans nos communautés, la cloche sert à communiquer le vivant de tous les jours. Sonnée à l'Angélus, aux Vêpres, à chacune des messes, aux baptêmes, mariages et décès. On s'en servait même pour indiquer aux paroissiens un événement particulier. À titre d'exemples, la cloche servait à provoquer un rassemblement, à l'occasion d'un feu important, à l'arrivée d'un nouveau prêtre, au passage de l'évêque, etc. ... Le langage On distingue dans la sonnerie des cloches deux niveaux: la volée et le tintement (aussi appelé « tinton »). Évidemment lorsqu'il n'y a qu'une cloche (par rapport au carillon), certaines transpositions sont effectuées pour rencontrer le modèle de sonnerie. La plupart des événements qui requièrent une sonnerie, ce sera la volée à l'exception des glas, sonnés à l'occasion d'un décès. Sonnerie des glas. Le glas comprend trois séries de tintements puis une volée. Pour une femme : deux tintements espacés. Lorsqu'il y a un carillon, ce sera deux tintements par cloche en commençant par la petite. Pour un homme : trois tintements par cloche en commençant par la grosse. Pour un prêtre : neuf tintements par cloche en commençant par la grosse. Pour un évêque ou le pape : quinze tintements par cloche en commençant par la grosse. Lorsqu'il n'y a qu'une cloche, le sacristain suit la même démarche, soit trois fois,deux, trois, neuf ou quinze tintements ou tintons, ensuite la volée. Source: Patrimoine religieux. Manuel du Sacristain pour la sonnerie des cloches. http://collections.ic.gc.ca/ca/relig/manuel.htm Je suis heureuse de vous donner ces renseignements qui m'ont été fournis par un citoyen de Saint-Narcisse qui veut garder l'anonymat.

 

Tante Cécile