En ce mois de novembre, il me vient à l'idée de vous parler de la chasse. Est-ce que ce sont les trophées que j'ai vus passer sur le toit des camions qui m'ont apporté le sujet de ce mois ? Peut-être.

Dans notre milieu, les animaux sauvages, (petits ou gros gibiers) on contribué pour beaucoup à l'alimentation de nos premiers ancêtres et de ceux qu leur ont succédé.

Au début, c'était surtout par nécessité que l'on chassait et les garde-chasse ne devaient pas être très sévères. On m'a même affirmé que souvent, dans ce temps-là, ce sont ces messieurs qui faisaient les meilleurs braconniers. Oh ! ce n'est pas gentil ce que je dis là, n'est-ce pas ?...

Mais passons — Cependant, on a souvent gaspillé cette richesse alimentaire fournie par la forêt par la chasse des femelles en gestation, ou la chasse aux faons, ou encore en faisant des abattages excessifs. Pas surprenant qu'il y ait eu des années où la chasse était interdite en tout temps afin de permettre au cheptel de se reproduire plus rapidement.

Maintenant, avec des lois plus sévères, plus de surveillance et avec l'aide des amis des animaux qui nourrissent les bêtes en hiver, on est en droit d'attendre un avenir meilleur pour nos futurs coureurs des bois.

Espérons qu'avec tout le travail qui se fait un peu partout pour respecter l'environnement et les animaux qui y vivent, nos chasseurs et nos chasseuses pourront, avec preuves à l'appui, meubler leurs histoires de chasse pendant encore longtemps.

Que ce soient des perdrix, des lièvres, des chevreuils ou des orignaux qui sont apportés à la maison, on devine à l'avance les bons mets qui seront dégustés par les chasseurs, leurs familles et leurs amis. Bon appétit à tous ! Mais n'abusez pas ! Laissez-en pour les autres.

Sans rancune.

 

Tante Cécile