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Aujourd'hui, quand survient une grosse «bordée» de neige et que le vent se met de la partie, nos routes deviendraient vite impraticables sans l'intervention des contracteurs qui, avec leurs grosses charrues et souffleuses, circulent et envoient aux côtés du chemin des tonnes et des tonnes de neige afin de libérer la voie pour permettre aux gens de vaquer à leurs occupations. Ici, à St-Narcisse et aux environs, nous sommes privilégiés, (et je sais que vous serez d'accord avec moi) d'avoir la compagnie Anicet Proulx pour faire l'entretien des chemins d'hiver. Félicitations à tous, propriétaires et employés, pour votre beau travail. Autrefois, il n'y avait pas de circulation roulante pendant l'hiver. Les chemins se couvraient de neige et la circulation se faisait avec des traîneaux de toutes sortes tirés par des chevaux. L'entretien des chemins était à la charge des propriétaires de lots. Chacun s'occupait de la largeur de sa terre. Il devait baliser avec des résineux, épinette ou sapin, pour que ce soit plus visible surtout la nuit. On devait aussi entretenir deux «rencontres» par largeur de lot. Après une tempête, on devait vérifier s'il y avait des bancs de neige, égaliser les cahots et passer le grattoir pour rendre le chemin passable. Pour ce qui est des routes entre les rangs, c'est la municipalité qui était chargée de trouver des volontaires parmi les contribuables pour en faire l'entretien. Quand arrivait l'automne, il y avait encan et le contrat était attribué au plus bas enchérisseur. Comme vous pouvez le constater, les choses ont bien changé. Le bon vieux temps n'était peut-être pas si beau que certains semblent le croire. Je remercie monsieur Antonio Vignola qui a bien voulu me fournir les renseignements nécessaires pour écrire mon article.

 

Tante Cécile