Tel que promis dans la dernière édition de l'Interactif, voici le résumé de la vie du doyen qui nous a quittés le 1er juillet dernier. Ses enfants ont accepté de nous parler de cet homme qui a vécu dans notre paroisse de 1922 à 2008. Je vous transmets l’histoire intégrale que m’ont fournie ses deux filles Nicole et Diane. Ce témoignage fera l’objet de mes chroniques d’octobre et de novembre.

Edmond est né à Rivière-Trois-Pistoles le 1er février 1915. Il était le 10e enfant de Philippe Pigeon et d’Adèle Bérubé. Sa famille a déménagé plusieurs fois de Rivière-Trois-Pistoles à Saint-Anaclet-de-Lessard pour se retrouver, en 1922, à Saint-Narcisse-de-Rimouski. Edmond Pigeon était un mari, un père de famille, un grand-père, un arrière-grand-père et un grand ami. Edmond était un homme intègre, travaillant, de bonne compagnie. Toujours le sourire, toujours le bon mot pour tous ceux et celles qu’il rencontrait. Il a toujours fait ce qu’il trouvait juste. Bon travaillant, sage à ses occasions et même conseiller municipal, c’est quelque chose. Edmond épousa Béatrice Pineault en mai 1940. De cette première union sont nés 4 enfants : Jean-Guy, Louis-Jacques, Charles-Henri et Nicole. Le destin fit que Béatrice décéda en 1950. Avec courage, Edmond fait face à cette situation. Il confia ses enfants quelques temps afin de subvenir à leur besoin en travaillant très fort. Le soleil brille à nouveau dans la famille Pigeon. Edmond rencontre Pierrette Beaulieu qu’il épouse le 20 septembre 1954. Pierrette accueille avec amour les enfants. De cette deuxième union naquirent : Bertin, Diane, Ginette et Yvan. Une belle grande famille de 8 enfants. Son dicton était « mariez-vous, vous faites bien; mariez-vous pas, vous faites mieux ». Où était l’exemple? Ces unions ont donné la vie à 14 beaux enfants et 6 arrière-petits-enfants. Il a inculqué des valeurs importantes à ses enfants : la justice, la franchise, le respect des autres, le travail bien fait, et bien d’autres. Edmond était un homme de croyance religieuse, c’était pour lui un moment de recueillement que d’aller à la messe tous les dimanches. Pour sa contribution à l’église, à chaque automne, Edmond allait livrer un voyage de bois.

...à suivre en novembre

 

Tante Cécile