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Une belle coutume d'autrefois, malheureusement disparue est la procession de la fête-Dieu qui avait lieu le dimanche suivant celui de la Trinité.

Pour cette occasion, on préparait un reposoir quelque part dans le village. On choisissait une maison avec galerie et véranda située à quelques arpents de l'église. On y montait un autel que I 'on décorait de bouquets de fleurs naturelles ou artificielles, de plantes vertes et de sapinage. 

Rien n'était trop beau pour recevoir le Saint-Sacrement. 

Si la température était belle, la procession se mettait en marche à la fin de la messe, en suivant un ordre préparé à l'avance. Les bannières des différentes associations étaient suivies des membres de ces groupes: les enfants de Marie, les dames de la Sainte famille, les ligueurs du Sacré-Coeur, la chorale, les enfants de chœur, les marguilliers qui portaient le dais qui abritait le prêtre portant l'Ostensoir. 

Tout au long du parcours les gens décoraient leur maison et l'on se rendait au reposoir en récitant le chapelet ou en chantant des cantiques. Rendue sur place, la chorale chantait le Tantum Ergo et il y avait bénédiction du Saint-Sacrement. Puis c'était le retour à l'église pour une autre bénédiction. Il arrivait souvent qu'on perdait des joueurs au Cours du trajet. 

S'il pleuvait, la procession se faisait à l'intérieur de l'église. 

 

Tante Cécile