Ludger Albert est né à Saint-Narcisse le 8 décembre 1919 et est décédé le 18 avril 2002. Ses parents sont Léon Albert (1882-1957) et Basilice Proulx (1881-1966). Il est le dernier des garçons de la famille.

Le 7 septembre 1949, il épouse Adrienne Proulx née le 17 octobre 1930 et décédée le 26 juillet 1994. Elle est la fille de Octave Proulx et de Rose-Anna Tremblay de Les Hauteurs.

Ludger et Adrienne ont eu quinze enfants dont 4 fausses couches. Des 11 enfants vivants à la naissance il n’en reste que 7 : Denis (1951); Pierre-Paul (1952-1952 à 6 mois); Gaétane (1953); les jumeaux Renée-Jeanne (1954) et Re- né-Gilles (1954-1954 à 6 mois); Micheline (1955-1956); Gisèle (1956); Guylaine (1959-2012); Johanne (1962); Marcelle (1963); Gino (1969).

Papa demeure avec ses parents et subvient à leurs besoins en allant dans les chan- tiers. Lorsqu’il se marie, en 1949, il divise la maison familiale en deux parties afin de pouvoir continuer à s’occuper de ses parents. Lorsque grand-père Léon décède en 1957, papa remet la maison à son état original et grand-mère Albert demeure avec nous pendant plusieurs années; elle va finir ses jours au Foyer de Sacré-Coeur.

Pour faire vivre la famille en plus d’aller dans les chantiers, Ludger fait aussi de la drave, bûche de la pulpe qu’il vend et s’occupe de la ferme qui compte quelques va- ches, des porcs, des poules ainsi qu’un cheval. Maman s’occupe de la ferme quand papa est parti aux chantiers ou à la drave.

Adrienne fait aussi sa grande part pour la famille: lorsque papa fait boucherie elle fait des conserves de viande qu’elle fait stériliser, c’était vraiment bon! Elle fait également du boudin.

Nos parents sèment leurs pommes de terre et font toujours un très grand jardin. Maman fait plein de conserves de légumes et l’été, ce sont les conserves de fraises des champs, de framboises, de bleuets. Au début de l’automne, ce sont les pommes avec lesquelles elle fait de la gelée. Maman fait son pain et elle fait aussi ce qu’on appelle le savon du pays.

De plus, Adrienne fait des catalognes au métier à tisser, tricote mitaines et des bas de laine, ainsi que des tapis tressés. Elle fait également la confection de nos vêtements, des manteaux à partir de vieux manteaux qu’elle décousait, des pantalons, des robes ...

Ludger n’avait que 2 sœurs: Maria et Thérèse qui demeuraient l’une à Chicoutimi et l’autre à Ste-Thérèse de Blainville. L’été, elles venaient séparément passer plusieurs jours à la maison ce qui entraînait aussi son lot de parents et d’amis à venir les visiter chez-nous donc: de nombreux repas à préparer par maman qui d’ailleurs était très «recevante» et cuisinait très bien. Maman faisait la cuisine sans jamais avoir de recettes écrites; elle savait par cœur les ingrédients qu’il fallait pour faire ce qu’elle devait faire.

Nous avons eu de très bons parents qui ont bien pris soin de nous et qui nous ont inculqué de belles valeurs. Malgré toutes les épreuves qu’ils ont vécues, ils n’ont jamais baissé les bras. Ludger et Adrienne étaient des personnes très courageuses.

Quatre des enfants demeurent encore à Saint-Narcisse soit: Denis, Johanne, Marcelle et Gino qui a la maison familiale et y vit avec sa petite famille. Les autres demeurent à Rimouski.

Nos parents, nos grands-parents, frères et sœurs décédés sont tous enterrés au cimetière de Saint-Narcisse.

La descendance de Ludger et Adrienne compte, en 2019, 13 petits-enfants et 11 arrière-petits-enfants.