Né le 19 juillet 1928 à St-Narcisse, Fernando Proulx est le fils de Jean-Baptiste Proulx et de Marie Duchesne et le 9e d’une famille de 11 enfants. À l’âge de 12 ans, Fernando quitte l’école pour travailler avec son père. Six ans plus tard, il travaillera l’hiver sur la Côte-Nord comme ``showboy’’ (aide-cuisinier) et par la suite comme bûcheron jusqu’en 1957. Étant cultivateur, le printemps, il revient travailler à la ferme chez lui.

Plus tard, il rencontre la belle Mariette et convolent en justes noces le 5 mai 1954. Ils s’établissent à Saint-Narcisse dans leur maison du 8e rang, maintenant route Taché. De cette union naissent cinq enfants dont Laurent, Sylvie, Johanne, Micheline et Marjolaine.

En 1952, Fernando acquiert son premier camion, un «Studebaker» gris. C’est le premier à posséder une voiture dans le rang.

Ses intérêts particuliers : Commissaire d’école pendant 4 ans : il s’est opposé farouchement à la fermeture d’école des rangs. Par la suite, il occupera le poste de conseiller municipal pour deux mandats de 2 ans.

Ses activités préférées : Aime défricher la terre : il reçut la 5e place de l’Ordre du mérite du défricheur; bûcher l’hiver; faire du 4 roues et du ski-doo et de temps en temps, aller à la chasse.

Un grand tournant pour la modernisation en agriculture a été l’achat d’un réservoir à lait en 1969. Un an plus tard, il achète du quota, il vendait du lait pour la consommation.

En 1970, notre père retourne à l’école pour des cours de pré-emploi. Il aimait bien l’école et madame Claire Duchesne Fiola, enseignante en maths. Son professeur de français s’appelait Herman.

Lorsque papa prit sa retraite en 1989, il emménagea dans la maison alors construite pour son fils Laurent et ce dernier occupa la maison paternelle près de la ferme. À leur tour, Laurent et Lucie continuent l’expansion du bien paternel.

Depuis ce temps, la famille s’est agrandie. Ils ont 15 petits-enfants dont un est décédé et 13 arrière-petits-enfants.

Depuis mai 2017, Fernando demeure à la Grande maison de Ste-Luce et est très heu- reux d’être encore avec sa dulcinée Mariette.