Faisons plus ample connaissance avec une de ces femmes qui, au cours des ans, a su concilier vie familiale, sociale et communautaire : Antoinette Fillion. Née le 1er novembre 1913, Antoinette, ses frères et sœurs Blanche (1915-1969); Marie-Ange (1916-1999); Thérèse (1917-2008); Hélène (1919); Raymond (1922-2004); Laurette (1924); Jeanne (1926); Lucienne (1928-2015); Emmanuel (1930) et Fernande (1932), forment la grande famille de Joséphine Lepage et Adolphe Fillion.

Dans son église paroissiale de St-Narcisse le 26 août 1931, Antoinette épouse Patrice Poirier, fils de Alphonse Poirier et Adèle Vignola. Au cours des 20 années suivant son mariage, Antoinette donnera naissance à 12 enfants : Marielle, Georgette, Marius, Lina, Marguerite, Georges, Lilianne, Gilles, Gaston, Rose-Hélène, Sylvie et Ginette. Généreusement en 1954, elle accueille Normand, un neveu de 5 ans qui vient de perdre ses parents. Elle sera par la suite très affectée par le décès accidentel de son fils Marius en 1958. Derrière la timidité se cache une Antoinette discrète, dévouée, très chaleureuse et toujours accueillante avec son beau sourire. Femme de devoir, elle n’hésite pas à suivre des cours tant au niveau académique que développement personnel. Elle prendra également des cours de conduite qui la rendront plus autonome.

Femme aux multiples talents, elle donnera des cours de tricot au crochet à St-Narcisse et à Sainte-Blandine. Excellente couturière, elle confectionnera même des robes de mariée. Très secrète, elle a de grandes aptitudes en dessin principalement dans la reproduction d’animaux et plus spécifiquement les chevaux.

Antoinette est impliquée dans sa paroisse. Elle n’hésite jamais à consacrer de son temps aux organisations culturelles, sociales et religieuses. On la retrouve à la chorale durant de nombreuses années, à l’AFEAS et au club de l’Âge d’or où elle a été présidente en 1980.

Trop tôt à 67 ans, Antoinette nous quitte le 12 avril 1981. Elle repose dans le cimetière paroissial près de son époux Patrice et de ses enfants Marius et Lina. 

Source: Lilianne Poirier